Anno 2700 - La disparition de Raor et la légende de Petebeth

Anno 2700

[Prescilla]
Jeune chevalier humain, alors au service du notable de Gludin, Atlas a rencontré une jeune fille. Elle a dit s'appeler Prescilla. Elle aurait 14 ans. Elle parcourait, seule les collines de Dion au Sud des marais. Son père était parti chasser. Il la raccompagna jusqu'à la ville pour la protéger des orcs alentours.
Quelques jours plus tard, Atlas croisa à nouveau la jeune fille à Giran. Elle était venu voir une amie et s'inquiétait de ne pas voir son père revenir. Il lui proposa alors d'aller vérifier s'il n'était pas rentré à Dion depuis. Mais, son absence fut confirmée : aucune trace d'un quelconque passage de son père, Raor. Prescilla mentionna la tour au centre des marais, elle se rappelait que son père en avait parlé.

[Les méandres]
Atlas, n'ayant jamais osé pénétrer à l'intérieur de cette tour, s'y engouffra. Le cœur haletant, il appelait Raor à pleins poumons, espérant ressortir vivant. Rien au premier étage, il monta au suivant. Au second, il fut agressé par une créature bien plus puissante que lui, et lui échappa in extremis, ensanglanté. Il continua d'appeler Raor malgré la peur qui le saisissait. Enfin ! Il l'entendit, tout du moins il l'entendit pousser des cris de terreur. Incapable de localiser l'origine de ses cris, faisant échos dans la tour, il pressa le pas. Mais impossible pour lui de progresser à travers les créatures étranges et menaçantes.
Il ne saurait dire combien de temps et d'allers et venues dans le dédale de la tour s'étaient passés, combien de cris entendus. Quand ... un rire omniprésent retentit, c'était un rire féminin qui résonnait nonchalamment dans sa tête. La voix lui dit alors que Raor n'était plus ici, qu'il était dans les méandres. Incompréhensible pour Atlas, il se recroquevilla et appela à l'aide, il supplia tous les dieux qu'il connaissait de lui venir en aide.

[Petebeth]
Le temps semblait s'être arrêté quand, Atlas entendit une voix, une voix masculine cette fois, une voix amicale. Dotée d'un fort accent inconnu, l'individu était apparu au sommet des escaliers. Un nain, vêtu d'une tenue merveilleusement ouvragée, regardait le jeune humain. Il se présenta : Petebeth. Ce n'était pas la première fois qu'Atlas entendait ce nom. Prescilla lui en avait déjà parler : serait-il réellement ce nain millénaire dont son père lui avait parlé autrefois ? Échangeant quelques mots, le nain le rassura, Raor n'était pas encore mort. Il s'en retourna vers le Nord afin d'effectuer quelques recherches, laissant Atlas reprendre ses esprits, seul, dans cette tour.

[La quête mystique]
Atlas le savait. S'il voulait réellement protéger les populations des forces qui le corrompent, il devait d'abord en comprendre les secrets. Qui étaient les prophètes ? Que s'était-il passé autrefois sur cette planète ? Quels mystères entourent les dieux ?
Il demanda au notable de le libérer de ses obligations afin de trouver les réponses. Le notable accepta à une condition : ne jamais nuire aux intérêts de son ordre. Plus seul que jamais, Atlas se lança dans sa quête. Mais si son entrainement lui a appris une chose, c'est bien que l'union fait la force. Il placarda alors dans les villes de Gludin, Gludio, Dion et Giran un écriteau sur lequel quiconque sachant lire pourrait retrouver Atlas et le nouvel ordre des "Explorateurs".

Petebeth reparti donc dans le nord suite a cette rencontre (fortuite) suscitée par des rêves plus vrais que nature,..il se trouvait a ce moment la à Gludio ou il ramassait des herbes médicamenteuses pour soigner ses vieux os, cela faisait des années qu'il ne s'était plus manifesté mais les songes profonds avait éveillé en lui le besoin de transmettre le savoir, plus que quiconque il pouvait témoigner des choses qui avaient eu lieu sur Le Monde...il savait qu'il allait bientôt revenir...

Puisque sans le savoir de Petebeth, Atlas ne savait même pas par où commencer, il entreprit le long voyage jusqu'au village des nains. Il arriva devant le conseil des Anciens et leur demanda s'ils connaissaient Petebeth.

N'obtenant pas de réponse sur la localisation de Petebeth, Atlas entreprit le chemin de retour.
A giran, il apprit à lire, non sans peine, tout du moins il arrivait à comprendre certains mots.
Les semaines passaient, inlassablement, Atlas cherchait dans les ouvrages qu'il trouvait un quelconque signe, un indice qui lui permettrait de savoir où chercher.
Il trouva enfin, dans un vieux parchemin poussiéreux, une piste !

"L’Autel des Rites, le lieu où Martia débuta sa création, là ou elle éclaira Kathia, là où elle créa Eykuro"

Il devait s'y rendre, mais où le trouver ? Il interrogea tous les anciens, les prêtres, et les notables qu'il rencontrait. Enfin, après une bonne semaine d'enquête, il l'avait trouvé ! Au plus profond de la forêt sombre des elfes noirs, comme oublié par le temps, l'obélisque se dressait.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Archéologie et géographie]
Des semaines s'étaient écoulées depuis la première rencontre entre Atlas et Petebeth. Il n'avait pas revu Prescilla non plus. En quête d'indices sur la mystérieuse disparition de Raor, il s'était présenté aux autorités militaires et religieuses de Giran. Là, il échangea ses services contre la possibilité d'effectuer des recherches dans les ouvrages les plus anciens. Il combattit d'étranges formes de vie, des vies maudites dans les terres désolées au sud-ouest de Dion. Il obtint en échange l'insigne que seuls les chevaliers ayant prouvé leur loyauté absolue pouvaient arborer. Cette insigne lui permettrait d'accéder aux compétences martiales réservées à l'élite de l'ordre. Il remplit ensuite une mission diplomatique au profit du grand prêtre de Kalist. Avec pour objectif de renforcer les liens entre toutes les races, il entreprit alors un voyage qui le mena aux quatre coins du Monde, chez les elfes noirs, les elfes, les orcs et les nains. Le grand prêtre lui offrit en retour la marque de confiance. Il pouvait à présent consulter les ouvrages sacrés. Ses connaissances croissaient de jour en jour et il fit la rencontre d'une société d'archéologues nains. Nikola et Lorain, deux d'entre eux, effectuaient des recherches au sujet de la mystérieuse énergie émanant de la tour de Cruma, au centre des marais. Espérant trouver des indices, sur le lieu même de la disparition de Raor, il se joignit à eux.

[Le retour de Petebeth]
Alors qu'il faisait des prélèvements de cette énergie sur les créatures que les nains appelaient Catherok, Petebeth réapparut, dans cette même tour. Le vieux nain lui proposa de discuter tranquillement à Dion. Là-bas, il évoqua les temps jadis, les générations qui avaient peuplés, les unes après les autres, le Monde. Il lui parla de Martia, qu'il avait connu. Martia, la créatrice, elle qui l'avait élevé. Petebeth expliqua à Atlas comment s'adresser à Martia, toutefois le jeune homme ne semblait pas encore prêt à y parvenir. Il posait tellement de questions, impatient de savoir, mais le nain finit par se retirer. Atlas avait tout de même retenu quelques éléments. Sapora, la déesse, retenait Raor dans les ombres. Pour l'en sortir, il aurait besoin d'aide, l'aide de Martia bien sûr, mais aussi celle des Furtives, cette société de scribes elfiques. Ces Furtives auraient su, jadis, comment invoquer Heidi, une amie de Martia d'après Petebeth.

[Le début d'un long voyage]
Atlas raccompagna le nain et retrouva Prescilla. Il lui raconta tout ce qu'il avait découvert. Manquant encore de tact, le jeune homme provoqua chez elle une grande tristesse en lui annonçant les détails de la disparition de son père. Prescilla se mit à prier Martia et Atlas l'imita, il souhaitait réellement parvenir à ramener Raor à sa fille. Il lui en fit le serment. Décidé, il repartit à Giran afin de finaliser son expédition. Il se renseigna sur les Furtives, mais personne n'en avait trace. Peut-être trouverait-il des informations au royaume elfique. Une fois les provisions achetées, l'équipement réparé, quelques livres et parchemins empruntés pour les longues soirées solitaires, il reprit la direction de l'ouest avant de monter au nord, vers cette merveilleuse et verdoyante contrée elfique. Chaque halte, était pour lui l'occasion de prier Martia, et de se remémorer son serment. Il sentait, chaque jour, une nouvelle force guider son esprit.

Après quelques jours de marche, Atlas pénétrait enfin en territoire elfique. Lorsque les sentinelles lui demandèrent la raison de sa venue, il n'osa pas avouer toute la vérité. Il omit volontairement de parler de ces Furtives. Une intuition ? peut-être. Il se rappelait les mots de prudence de Prescilla. Alors il répondit vouloir consulter, si les sages le lui permettrait, les volumes au sujet d'Armalya, la reine des Justes.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Le temps d'une prière, il contempla la forteresse, puis repris son chemin.

Atlas avait parcouru la forêt elfique et atteint le village. Là, il demanda l'autorisation de consulter les anciens grimoires pour en savoir plus sur les temps anciens de cette contrée. Mais il se confronta à une difficulté qu'il n'avait pas prévue. Il avait appris à lire les langues humaines, mais pas elfiques. Les sages lui dirent que ce savoir était réservé à ceux qui en étaient dignes.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Il quitta le village et fit marche vers l'ouest, à la recherche du cœur de la forêt : le grand arbre que Petebeth avait mentionné. Il ne souhaitait pas paraître menaçant devant cette nature en éveil, et rangea ses armes. Après quelques heures d'admiration devant cette beauté sylvestre, il l'aperçut. Elles étaient là, comme prédit. Trois mystérieuses elfes semblaient attendre quelque chose au pieds de ce magnifique tronc. Atlas avait trouvé les Furtives.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Les Furtives]
Une gracieuse elfe s'approcha d'Atlas. Elle semblait se mouvoir avec tant de légèreté qu'aucun bruit n'émanait d'elle. Atlas comprenait à présent le nom de cette société Furtive. Elle se présenta : Heerle. Atlas lui expliqua l'objet de sa venue. Mais Heerle, qui semblait commander les autres, lui demanda des preuves, les preuves de son agapé. Déboussolé, Atlas fit de son mieux pour convaincre cette elfe intimidante. Heerle finit par accepter de tenter l'appel de Heidi. Cela prendrait du temps et Atlas devait retrouver Petebeth.

[Belem et le doute]
Sur sa route vers le Nord, Atlas rencontra un elfe noir, Belem. D'une tenue scintillante, il parcourait le Monde en prêchant. Il clamait la supercherie de Martia, que Sapora était la véritable déesse, la créatrice, et que les prophètes n'étaient que des imposteurs. Atlas, confiant, lui lança un duel de foi. Il pria Martia de toutes ses forces, lui implorant de montrer à cet énergumène la véritable force de la créatrice. Mais rien ne se produisit. Déconcerté, Atlas laissa Belem faire de même avec Sapora. Et là, à la grande stupeur d'Atlas, la terre se mit à trembler comme si une puissance inimaginable secouait le Monde entier. Belem, satisfait, ricanait et invita Atlas à écouter sa vérité. A nouveau, le doute emplit le cœur du jeune homme.

[Jean, Georges, Ronald et le fou]
Plus pressé que jamais, Atlas atteignait le village des nains. Il espérait y trouver Petebeth. Mais, comme à son habitude, le nain ne laissait aucun trace de passage. Cependant, Atlas fit là une rencontre étonnante. Un homme brun, vêtu de soie fine, parcourait le chemin enneigé des nains. L'homme se présenta, Jean, et tint le même discours que Belem quelques jours auparavant. Il raconta d'ailleurs avoir reçu de ce dernier la vérité. Quelques instants plus tard, Jean se mit à agir étrangement et avait oublié la rencontre. Il se présenta à nouveau, Georges. Atlas comprit alors que cet homme avait perdu la raison. Ronald fut sa troisième et dernière présentation, car après avoir eu quelques absences mystérieuses, l'homme s'éleva dans les airs, comme possédé, puis se volatilisa soudainement. Personne ne l'aurait cru, mais par chance, un nain du nom de Potverdik avait assisté à la scène.

[L'erreur de Heidi]
Alors qu'Atlas retournait au sud, bredouille et l'esprit embrumé, une lueur bleue, brillante et réconfortante, se mit à scintiller au sommet d'un rocher. Laissant apparaître une femme, la lueur obnubila le jeune homme. La femme, une elfe aux traits envoûtants, le regardait. Il comprit. Heidi avait répondu à son appel. Elle lui parla de la création et des prophètes, elle en est une d'ailleurs. Atlas apprit aussi que Martia puisait sa force de l'Amour que les Mondiens lui portent. Impatient de savoir comment sauver Raor, le jeune homme demanda son aide. Mais Heidi lui répondit qu'elle ne pouvait agir, seulement le guider. Toutefois, à nouveau le jeune homme devait prouver qu'il en était digne, ou plutôt tout simplement capable. Heidi lui demandait de répondre à une question : quelle erreur avait-elle commise par le passé ?  Elle le retrouverait lorsqu'il saura y répondre et lui remit un anneau qu'il devait conserver jusqu'alors.

[Le grand livre]
Instinctivement, Atlas décida de rendre visite à Prescilla. A Dion, il l'attendit longuement, inquiet qu'il ne lui soit arrivé quelque chose. Heureusement, elle allait bien. Il lui raconta tout, ses découvertes, les épreuves qu'il devrait encore traverser pour sauver Raor, et particulièrement la question de Heidi. La jeune fille lui parla alors du grand livre de l'histoire du Monde. Son père l'avait consulté par le passé. Il était conservé par les Furtives. Laissant à nouveau seule Prescilla, non sans regret, Atlas reprit la route vers la forêt elfique. Heerle l'y attendait. Il demanda l'autorisation de consulter ce fameux livre. Elle l'emmena alors vers des ruines. Le livre était là, la pierre en composait les pages et la voûte céleste sa couverture. Aux yeux de tous, et pourtant si longuement gardée par les Furtives, l'Histoire du Monde y était gravée.